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mon journal
1 mai 2005

viole

Etait-ce bien moi ?

Pour moi, tout a commencé vers l’age de six ans ou quelque chose comme ça ; Je n’ai
en réalité aucun souvenir du début de cette mésaventure, comme si j'avais toujours
vécu ça !

Quelques années après le divorce de mes parents, mon père a été obligé de me placer en nourrice, elle habitait à quelques pas seulement de chez moi et j'y allais avant et après l'école. Le matin, en général, tout se passait bien, son mari était déjà
parti travailler, j'étais donc hors de danger mais il était tout le temps là le soir
quand je rentrais. L'école se terminait plus tôt que le travail de mon père et je
restais donc environ deux heures chaque soir chez ma nourrice avant de rentrer chez
moi ; Le mari de celle-ci attendait que nous soyons seuls tous les deux et très tôt,
il a commencé à me toucher par-dessus mes vêtements. Je n'aimais pas ça mais malgrétous mes efforts je ne pouvais lutter contre lui.

Il me disait que mes parents m'abandonneraient de honte si ils apprenaient que je ne voulais pas me laisser faire, il me disait que c'était normal, que toutes les
petites filles vivaient ça et que c'était moi qui étais anormale du fait que je
n'aimais pas ça :
« Laisse toi faire, tu vas aimer »
« tu vas voir comme c'est bon ! »
« tais toi et prend plaisir » etc.?
Je m'imaginais qu'il disait la vérité mais je savais que ça recommencerait, chaque
soir. De plus, avec le temps, il a pris de l'assurance et a commencé à glisser sa
main sous mes vêtements ; Il me tenait toujours de la même manière, placé derrière
moi cela lui permettait de se frotter contre moi en tenant mes deux bras d'une seule
main ayant ainsi l'autre de libre pour la glisser dans ma culotte. Je sentais son
sexe se former et durcir sur mon dos, il bandait sans cacher son plaisir, bien au
contraire et donnait des à-coups plus ou moins violents au point de me donner
quelques fois des bleus sous les omoplates.

Je me souviens d'une fois très précisément, je devais avoir environ dix ans ; Nous
étions dans la cuisine, mon bourreau, sa femme et moi, lorsque je me suis rendu
compte que cette dernière partait au jardin à l'arrière de la maison, je me suis
précipitée pour la suivre mais en vain, il m'a rattrapé dans la véranda ; il se
tenait comme à son habitude, derrière moi et frottait son sexe encore et encore,
d'une main il tenait les deux miennes tandis que l'autre était dans ma culotte lors
que j'ai soudain sentie une violente brûlure. C'était son ou ses doigts qui venaient
de me pénétrer, j'avais très mal et il n'arrêtait pas de le bouger mais plus il
bougeait et plus la douleur était forte, il avait sa bouche collée à mes oreilles et
entre quelques insultes, je sentais son souffle irrégulier comme me pénétrant de
nouveau.

Au bout de quelques minutes qui me parurent interminables, nous avons entendu sa
femme revenir et avant même que je puisse m'en rendre compte il avait retiré son
doigt avec la même violence qu'il l'avait inséré; Troublée par se qui venait de se
passer et peut être aussi pour le cacher à ma nourrice, je me suis enfermée dans les
toilettes et me suis aperçues que je saignais ! A l'époque je pensais qu'il m'avait
juste écorchée mais aujourd'hui je sais que ce connard m'a dépucelée ! Mais ce ne
fut que le début d'une longue série de « jeux internes » avec ses doigts.

A cet age, j'avais bien compris que tout ceci n'était pas normal, j'étais consciente
que les autres petites filles ne le vivaient pas mais j'avais tellement honte et
tellement peur qu'il m'était inconcevable d'en parler. De plus, avec le temps et
l'habitude, je vivais tout ça sans être là, tel un robot, on se laisse faire en
attendant que ça passe, comme une torture obligatoire. Je crois qu'en plus de la
honte et de la culpabilité, il était difficile pour moi d'en parler parce que pour
cela, il fallait auparavant admettre que c'était bien moi qui vivais ces horreurs et
non une autre petite fille comme je le voyais en me ré imaginant les scènes qui
venaient de se produire. Il avait fait de moi quelqu'un autre, il m'avait mise dans
un moule aussi bien physique que psychologique dont je ne pouvais pas sortir?

A l'âge de quatorze ans, ma mère m'a, sans s'en rendre, permis de m'échapper de cet enfer. Cela faisait déjà deux ou trois ans que je n'étais plus chez eux mais ça
n'empêchait rien puisque j'étais obligée de passer devant chez eux tous les jours
pour aller et revenir du collège et qu'il continuait à me faire subir ses fantasmes
dégueulasses. Ma mère habitait à trois cents kilomètres du Mans, je suis donc allée
vivre chez elle et me suis enfin libérée de mon bourreau après huit années de
calvaires, je ne l'ai revu que sept ans après, le jour de la confrontation mais là,
c'est moi qui tenais les rênes et il ne me faisait plus peur !
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